Dans l’arbre immobile où les oiseaux ont faim
j’ai pour laver le sang le lait de mes poèmes.
J’écoute l’herbe pour mieux vivre avec le bruit de foule dans mon corps.
J’ai l’amour le nom que je porte retournant au village de ma maison
figures mêlées au paysage.
Je suis sorti de mon cafard, les poings et les pieds déliés,
j’ai levé du cœur cette oreille apeurée.